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  Une histoire du soldat exaltante et foraine dans

une mise en scène remarquable avec une équipe exceptionnelle d'artistes. Un ouvrage merveilleux, envoûtant, étrange. Le merveilleux Claude Aufaure est l’auteur-narrateur, Fabian Wolfrom le jeune soldat, lumineux et profond et enfin, Licinio Da Silva, comédien épatant, incarne Le Diable. Ils sont entourés des jeunes de l’Orchestre-Atelier Ostinato. Les interprètes sont magistraux et participent à la réussite merveilleuse de ce très grand spectacle donné sur l’un des plus petits tréteaux de Paris !

Armelle Héliot  pour

 

 

   "La musique de Stravinsky n’a pas pris une ride -elle n’en prendra jamais- et le livret de Charles-Ferdinand Ramuz suit poétiquement la cadence. Reconnue comme une œuvre incontournable du 20ème siècle, cette variation du mythe de Faust est adoptée avec brio par le jeune et terriblement doué Orchestre-Atelier Ostinato

   Claude Aufaure est le Lecteur, un véritable rôle d’orfèvre qu’il tient de sa voix chaude à la perfection, Licinio Da Silva est un Diable créatif, extravagant et dépravé juste comme il faut, enfin Fabian Wolfrom est un soldat passionné et d'une authenticité désarmante. Le jeune acteur a une carrière qu’il mène déjà tambour battant, avec son tempérament de «jeune premier » -à la beauté du diable- au regard profond et lointain façon Gérard Philipe. 

   En deux mots ALLEZ-Y, cette œuvre théâtrale et musicale est d’une grande qualité. Je vous recommande avec insistance « Histoire du Soldat » aussi pour les enfants, Stravinski est assurément le meilleur guide."

Laurence Caron pour Ce qui est remarquable

  Une merveilleuse version théâtrale de L’Histoire du soldat ; 7 musiciens, 1 chef d’orchestre, 3 comédiens, 1 danseuse sur la scène du Poche alors que c’est tout petit ! Et le jeune homme qui joue le soldat, Fabian Wolfrom, est merveilleux. C'est parfait, on sort de là enchanté.

 

Armelle Héliot dans Le Masque & la Plume (14/05/17 France Inter)

Pari relevé par le metteur en scène Stéphan Druet et l'Orchestre-Atelier Ostinato formé de jeunes musiciens. De cette fable symbolique où l'on voit un soldat en permission vendre son âme au diable, ­acquérir la richesse et découvrir l'amour, les artistes ont tiré le meilleur, au début surtout... Le parti pris des costumes rouge garance style 1914, la solide tenue musicale, le face-à-face du jeune acteur (Fabian Wolfrom, candide à souhait) et du récitant démiurge (Claude Aufaure, au verbe sonnant sous ses beaux cheveux blancs) sont convaincants.

Emmanuelle Bouchez pour Télérama

Claude Aufaure, dans le rôle du narrateur, joue le texte comme s’il avait, pour public, des enfants sagement bordés dans leur lit. Après quelques minutes, le soldat entre en scène : l’acteur Fabian Wolfrom irradie. Il n’y a pas à dire, il est particulièrement beau et apporte toute sa fraîcheur à la mise en scène. Troisième personnage, le Diable (incroyable Licinio da Silva) est un modèle en matière de pantomimes. Il est aussi drôle que sournois, comme le malin que l’on avait fantasmé dans les légendes que l’on nous lisait bambin. Le spectacle, plutôt court, plaira d’ailleurs autant aux grands qu’aux enfants.

​Quand opère la magie au théâtre, l’effet en est aussitôt perceptible.
(...)
 
Virevoltant, sautillant, enjôleur, tel un ludion au charme maléfique, déjà remarqué dans « Le Bœuf sur le Toit » Lucinio Da Silva, débordant de vivacité et de malice, incarne un diable jaillissant.
Il donne ici toute la mesure de son talent bondissant et facétieux, aussi convaincant travesti en vieille femme bossue, fichu sur la tête, marchande ambulante, bonimenteuse sans pareil.
 
En soldat, Fabian Wolfrom. Sa candeur n’égale que son irradiante beauté.
Sa jeunesse éclatante ne lui épargne ni les duretés de sa condition,  ni la terrible la solitude causée, fruit du pacte, par sa récente et fabuleuse richesse.
Touchant, émouvant, découvrant soudain une souffrance plus profonde encore que celle de sa précédente misérable condition, ses tentatives pour y échapper ne lui accorderont qu’un bref sursis heureux avant de retomber à jamais entre les griffes du Malin.
Regard de lagune, la transparence de ses yeux reflète l’innocence de son âme abusée,
Ses interrogations, la pureté des cœurs simples.
Sa crédulité, l’ignorance des turpitudes.
Sa vareuse flottante, sa fragilité.


Mais revenons à Claude Aufaure.
L’irrésistible interprète, de «  Voyage avec ma Tante » de Graham Green et « L’Important d’être Sérieux » d’Oscar Wilde, apporte ici une dimension particulièrement sensible au personnage du conteur.
Cheveux couleur de neige, regard d’enfant, veston noir, perle à la cravate, pantalon rayé, davantage que simple récitant, il est la conscience du soldat, son double, son ainé, son témoin, son complice, son censeur, dont la voix, déployant  une infinie palette d’intonations, ou d’impressionnants  changements de registres, module, scande, susurre, clame le texte avec un talent qui subjugue, une poésie qui enchante.
(...)


Ici triomphe la force drolatique,
Chaque étape revêt toute son importance dramatique,
Le texte de Ramuz sa résonnance profonde, sa scansion superbe :
«  On a tout, tout, tout, et puis rien, rien qu’une écorce ».
« On m’envie, je suis hors de la vie ».
(...)


La représentation du Théâtre de Poche lui confère une dimension exceptionnelle.
Sans doute le plus beau spectacle du moment.

Danielle Bouvier pour Lulu a vu

Si les musiciens jouent avec grâce de leur instrument Claude Aufaure, lecteur du texte joue du sien d'instrument, c'est-à dire de sa voix, avec un métier et un talent prodigieux. Licinio Da Silva compose un être maléfique singulièrement réjouissant. Quant au choix de Fabian

Wolfrom pour jouer le soldat, il est, lui aussi, particulièremen heureux. On l'a compris : amateurs de théâtre comme fans de Stravinsky sont à la fête.

Allegro Théâtre

  Fraîcheur également des officiants avec Aurélie Loussouarn pour la partie dansée, et la déclamatoire dynamique du lecteur-narrateur de l'excellent Claude Aufaure qui guide l'action dispensée par Fabian Wolfrom, au physique de jeune premier, incarnant avec justesse le soldat naïf face au diable doucereux et roublard dont Licinio Da Silva livre une savoureuse composition burlesque.

  Réussie, cette "Histoire du Soldat" n'est pas donc réservée aux mélomanes et s'inscrit résolument dans le registre du spectacle tous publics.

MM pour Froggydelight

Il y a un bel équilibre dans cet accord entre musique et théâtre, indissociables, très bien traduit par la mise en scène de Stéphane Druet qui, depuis longtemps, conjugue les deux disciplines. Trois comédiens, une danseuse et sept musiciens nous entraînent vivement dans cette fable édifiante. L’exceptionnel Claude Aufaure est le narrateur, et ici il fait figure d’auteur en train de construire son histoire en même temps qu’elle se joue. Il dit le texte sur un rythme scandé comme une partition musicale, parfois accompagné du soldat qui le double, accentuant ainsi la musicalité du texte. Fabian Wolfrom incarne joliment l’innocence de la jeunesse et sa crédulité. En opposition, Licinio da Silva est le plus roublard des diables, inquiétant, comique et cabotin. Et puis il y a la très gracieuse Aurélie Loussouarn qui interprète la princesse dans une chorégraphie millimétrée, dans un espace minuscule, et déploie une vraie poésie, jouant subtilement de la rupture entre classique et moderne, à l’image de la musique de Stravinsky interprétée avec beaucoup de légèreté et d’esprit de finesse par l’orchestre -atelier Ostinato.

Corinne Denailles pour WebTheatre

La musique de Stravinsky est brillamment interprétée par les musiciens de l’orchestre-Atelier Ostinato, vêtus comme les soldats, ils interviennent parfois dans l’histoire.

Claude Aufaure est le Lecteur, il a le phrasé et le rythme impeccable, Licinio Da Silva, diablotin se transforme à merveille en vieille femme ou chasseur de papillons, Fabian Wolfrom est le Soldat, charmeur, désabusé, et la jolie Aurélie Loussouarn est un moment de grâce et de douceur. Mise en scène inventive de Stéphan Druet, cadencée par la chorégraphie de Sebastiàn Galeota, les lumières jouant sur la peinture murale de Laurence Bost au rythme des scènes.

Charles-Ferdinand Ramuz écrivit ce mimodrame en 1917, il s’était lié d’amitié avec le grand compositeur russe Igor Stravinsky, réfugié en Suisse pendant la Grande Guerre, et ce dernier composa la musique.

Un merveilleux spectacle poétique et lyrique à ne pas manquer !

Anne Delaleu pour Anne Théâtre Passion

Très belle mise en scène de ce conte musical, élégant, où la musique de Stravinsky dialogue avec un conte russe de Ramuz. (...)
Tout ceci ne fonctionnerait pas sans le talent des acteurs : les intonations subtiles du récitant, avec un Claude Aufaure, excellent, le jeune Joseph, joué par Fabian Wolfrom, aussi sympathique que séduisant, et le diable, incarné par Licinio Da Silva, qui transmet au public son plaisir d'être sur scène.
Les mélomanes, eux, seront très heureux d'avoir en direct la partition de Stravinski, interprétée par sept jeunes musiciens, les compagnons de troupe de Joseph, qui appartiennent à l'Orchestre-Atelier Ostinato. 

Mais ce qui rend la soirée particulièrement agréable c'est l'élégance du spectacle : superbes costumes, musiciens compris, fresque lumineuse, éclat des instruments de musique, grâce de la danseuse. 
C'est un spectacle idéal pour une belle soirée d'été.

La Muse.fr

En ce qui concerne la distribution, à noter Le Lecteur magnifiquement interprété par Claude Aufaure : présence, timbre de voix riche, profond, fatalisme amusé du conteur. Fabian Wolfrom, dans le rôle du Soldat, est d'une sincérité idéale, beau jeune homme abusé par l'appât du gain. Licinio Da Silva a construit un diable tout en fantaisies, ironies, un diable de comédie si drôle qu'il paraît presque trop peu dangereux.

Hormis tout cela, le propos même de l'histoire racontée ici est immortel, mais parle bien sérieusement à notre époque, car le choix que le soldat fait d'abandonner son violon (son rêve, son âme, sa poésie, son cœur) pour la richesse que lui apporte le livre magique, est un choix central : l'attrait du matérialisme qui ne transcende rien et l'abandon de l'art.

Bruno Fougniès pour La Revue du Spectacle

[...] le vaste problème de la relation entre la fortune et le bonheur, ou disons de l'être et de l'avoir - ce dont il ne serait pas illégitime de douter, et assez fortement avec ça, le conflit étant niché au coeur de la condition humaine et valant probablement de toute éternité.

Cette étonnante petite troupe parvient donc, en à peine plus d'une heure et sans le moindre temps mort, à nous emmener là où exactement sans doute Ramuz et Stravinsky voulaient nous emmener : dans un temps dont nous avons assurément oublié les manières mais dans un monde dont nous comprenons bien vite à quel point il est resté le nôtre. Humain on ne peut plus, ce monde, soumis au tiraillement entre nos aspirations immédiates et l'absolutisme de nos visions, entre la nécessité de survivre, le goût de vivre et la présence en tout chose d'une poésie qui se dissimule à nous. Si les musiciens jouent parfois un peu fort (mais il est vrai qu'il faut tout de même marier une contrebasse, une clarinette, un basson, un cornet, un trombon et des percussions dans un espace on ne peut plus réduit), ils font montre, outre leur talent, d'un authentique plaisir à se faire les complices de ce mimodrame peu ordinaire. Quant aux comédiens, il n'y a vraiment rien à en redire. Fabian Wolfrom campe avec justesse un soldat un peu candide encore, plein de fougue et de nobles valeurs, les mimiques et les virevoltes de Licinio Da Silva portent sur scène juste ce qu'il faut d'énergie et de drolerie, enfin Claude Aufaure se montre très à son aise pour se faire lyrique avec malice, exciter ce qu'il y a de poétique dans l'émotion aussi bien que nous soutirer un sourire amusé. Une réussite, vous dis-je. 

Marc Villemain

Les musiciens semblent rêver tout en jouant et c’est de leur rêve que découle l’histoire de ce soldat, ce quidam, qui n’affiche qu’une seule broche, son inaltérable espérance.

Il va sans dire que tous les artistes sont complices par leur talent de cet instantané de fraîcheur qui émane du spectacle, notamment  :  Claude AUFAURE qui apporte sa distinction unique, Licinio DA SILVA en  diable plein d’esbroufe, Fabian WOLFROM,  le jeune premier et la danseuse  Aurélie LOUSSOUARN, divine. 

La plupart des contes sont de bois dormant, celui de RAMUZ et STRAVINSKY de bois musical enchanteur.

Ce spectacle ensorcelé devrait séduire aussi bien les adultes que les enfants !

 

Evelyne Trân pour Théâtre au vent

Grand habitué du théâtre musical, Stephan Druet réussit l’accord parfait entre musique et récit. Sa mise en scène recèle un charme délicat, rend grâce à la naïveté, à la désuétude et la simplicité du récit. En costumes militaires –pantalon garance et veste bleue- comme ceux portés par les soldats de 1870 (signés Michel Dussarat), les sept musiciens de l’orchestre-atelier Ostinato sont intégrés à l’histoire et font singulièrement résonner la musique de Stravinsky dans le minuscule espace du Poche. Les comédiens sont à l’unisson, en un jeu interactif. Le Lecteur, l’impeccable Claude Aufaure, donne une dynamique au texte, comme s’il était en train de l’écrire, et scande le récit au rythme des sons syncopés de la partition. Sa voix est relayée par celle du soldat, délicatement interprété par Fabian Wolfrom, et celle du diable, par Licinio Da Silva. La danseuse Aurélie Loussouarn complète la distribution. Une belle réussite théâtrale, musicale et poétique.

Annie Chenieux pour le JDD

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